ENVIRONNEMENT - Si un « accord historique » a finalement été conclu à l’issue de cette COP28, son déroulement et les négociations ont été très compliqués. Alors que le sommet international pour le climat s’achève, les scandales et controverses se sont accumulés depuis son ouverture le 30 novembre. Le HuffPost a fait le point sur cette COP pleine de rebondissements.
Dès le début, cette COP28 n’était déjà pas très bien partie avec Sultan Al-Jaber comme président. En plus d’être ministre émirati de l’Industrie, il est surtout PDG du géant pétrolier Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC). Les Émirats arabes unis sont d’ailleurs le septième pays producteur de pétrole au monde. Cette nomination pose donc question, puisque le changement climatique est principalement provoqué par l’utilisation des énergies fossiles.
Ce possible conflit d’intérêts s’est d’ailleurs fait sentir dans les couloirs de la COP. D’après un rapport publié mardi 5 décembre par la coalition Kick Big Polluters Out (KBPO), on n’a jamais vu autant de lobbyistes qu’à la COP28 de Dubaï. En 2022, KBPO dénombrait 636 lobbyistes des combustibles fossiles ayant eu accès aux négociations, cette année ils seraient près de 2 500. C’est quatre fois plus que l’année précédente. Parmi eux, de nombreux représentants du pétrole, du gaz et du charbon, dont Patrick Pouyanné, PDG de Total Énergies.
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