La situation était inédite. Tandis que l'invasion russe de l'Ukraine plongeait l'Occident et la Russie dans la plus grave crise connue depuis la fin de la guerre froide, les diplomates occidentaux et russes restaient unis à Vienne, face à l'Iran, pour trouver une issue à l'épineux dossier du nucléaire iranien. Après des mois d'intenses négociations, les représentants des grandes puissances (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Chine et États-Unis) étaient même pratiquement tombés d'accord avec ceux de la République islamique sur un texte limitant considérablement les activités atomiques iraniennes en échange de la levée d'une partie des sanctions américaines étouffant l'économie de l'Iran. Il permettrait ainsi à Washington et à Téhéran de revenir dans le cadre du premier accord sur le nucléaire (JCPOA), signé en juillet 2015, et dont les États-Unis s'étaient unilatéralement retirés avant que l'Iran ne reprenne tambour battant son programme d'enrichissement d'uranium. Suivez nous sur : - Youtube : / lepoint - Facebook : / lepoint.fr - Twitter : / lepoint - Instagram : / lepointfr - www.lepoint.fr